La demeure imaginaire

Publié le par Richard Ely

Sous la couleur changeante des feuilles
Triste cortège tourbillonant
S'envolent tes croyances d'antan
Lutins et fées restent sur le seuil
De ta demeure imaginaire.

Pourquoi devrais-tu abandonner tes rêves ?
N'y a-t-il plus de place pour ces sortilèges
Qui apportent tant d'amour dans une vie si brève
Pour encore l'amputer de la douce naïveté
De ta demeure imaginaire ?

Sache qu'ici nulle porte fermée
Reviens aussi souvent que tu le désires
Puisses-tu ne jamais oublier
Ce chemin, où d'enfant tu es devenu sire,
De ce Royaume imaginaire.
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